Aujourd’hui je (Marc) fais bande à part pour me rendre 2
jours au parc national du Corcovado.
Depuis que nous avons commencé à préparer notre voyage au
Costa Rica, j’ai noté cette date comme étant celle que j’attends avec le plus
d’impatience. Le Corcovado, c’est un des rares lieux sur Terre où il est encore
possible de s’immerger dans une forêt primaire au contact de la vie sauvage. Il n’y a
pas de route, les visiteurs viennent à pied ou par la mer, et un guide est
obligatoire. Il n’y a que très peu de logements, juste quelques lits à La
Sirena et aujourd’hui je fais partie des quelques chanceux à pouvoir y passer 2
jours et 1 nuit. Le programme parait trop ambitieux pour les enfants aussi je
me résous à y aller tout seul.
Autant le dire tout de suite, je n’ai pas été déçu, tout a
correspondu à mes attentes. Le Corcovado, c’est un peu comme Curu, qui nous
avait tant plu, mais en beaucoup plus vaste, et avec quasiment toutes les
espèces présentes au Costa Rica représentées. Les animaux vivent leur vie,
absolument pas inquiétés par l’homme, il n’est pas rare par exemple d’être en
train d’observer des singes pendant qu’un Coati passe nonchalamment juste à
côté de nous. En même temps, ce n’est pas un zoo et certains animaux sont très
durs à observer dans leur milieu naturel et se méritent. Il y a quelques
groupes de touristes mais étalés sur l’ensemble du parc, il n’est pas rare de
passer plus d’une heure sans en croiser aucun.
Notre guide, grâce à ses yeux perçants, nous permet
d’observer nombre d’animaux à côté desquels nous serions passés sans les voir.
La marche de nuit au petit matin est un autre moment grisant, notamment lorsque
nous sommes sur la piste du puma, mais il ne faut pas trop relâcher
l’attention, le danger peut se cacher n’importe où.
Je repars avec le sentiment d’être un privilégié, doublé
d’une grande amertume. Je ne peux
m’empêcher de penser que sans la présence de plus en plus envahissante de
l’espèce humaine sur Terre, il y aurait encore de nombreux endroits comme
celui-ci. Malheureusement l’homme réduit les territoires des espèces sauvages comme
peau de chagrin; toutes ces espèces sont en tel déclin qu’elles vivent peut
être pour certaines leurs dernières années. Certaines d’entre elles
n’existeront bientôt plus que dans les zoos ou les livres d’histoire.
pivert
fourmilier
Caïman
Cochon sauvage (agressif)
Singe araignée
fourmilier
Coati
Coati
Faucon
Cochon sauvage (gentil)
Retour à la Sirena
Petit matin
Tapir
Serpent non dangereux
Singe écureuil
Singe écureuil en famille
Chouette
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire