samedi 10 janvier 2015

Bye bye Nouvelle Zélande

Autant le dire tout de suite, la Nouvelle-Zélande était le pays que j'attendais le plus dans ce voyage. Après avoir lu et entendu les récits d'autres voyageurs, j'étais très excité de découvrir enfin ce pays où la nature règne en maître, où tout est plus grandiose que chez nous, où l'on peut faire des kilomètres sans rencontrer âme qui vive.

Au final je n'ai pas été déçu mais je relativiserais ce qu'on a vu. Si les paysages sont très beaux, on a souvent les mêmes chez nous . On a vu de très beaux lacs bordés de montagnes (on est bien placés pour savoir qu'on en a nous aussi), un parc qui ressemble beaucoup aux Calanques, la région des pancakes nous rappelait la Bretagne, etc. A contrario, il est vrai que chez nous on a peu de volcans, de geysers ou de dauphins… Mais la vraie différence, et on peut dire que ça change beaucoup de choses, c'est qu'ici la nature est "vierge". Non pas dans le sens où elle n'aurait pas été altérée par l'homme - qui a par exemple fortement déboisé la forêt originelle pour pratiquer l'élevage- mais dans le sens où on peut faire de longues distances sans rencontrer la présence humaine. En France la moindre vallée, pour peu qu'elle soit un peu jolie, est maintenant très habitée, ici non.  La petite frustration, mais on le savait avant de partir, est de ne pas avoir pu profiter plus des randonnées à pied, en kayak ou en VTT, les enfants étant encore un peu jeunes.
Au total on a parcouru 2700 kilomètres avec notre camping-car. Ce qui peut paraître peu mais cela nous a paru beaucoup car ici on ne roule pas vite et cela a représenté de nombreuses heures sur la route, dans un véhicule bien vieillot qui avait abandonné depuis longtemps toute notion de suspension active. D'un autre côté ici rouler est une visite en soit et on s'est souvent arrêté sur le bord de la route contempler le paysage et prendre des photos. Tout est bien conçu pour les camping-cars et l'on n'a pas eu de mal à faire du camping sauvage (alors qu'on avait lu qu'en décembre-janvier on aurait du mal), nous sommes allés dans un camping tous les 4 jours environ, surtout pour pouvoir recharger les appareils électriques, et parfois se connecter à internet et laver le linge. L'inconvénient du camping-car c'est qu'il ne facilite pas les rencontres, on est pas mal resté entre nous et n'aurons pas appris à connaître les néo-zélandais.
La Nouvelle-Zélande n'a pas beaucoup d'histoire, il ne faut pas s'attendre à traverser de jolis villages. Elle est propre, peu polluée, on sent que les gens prennent soin des ressources naturelles. Côté nourriture, nous avons presque tout le temps pique-niqué ou mangé dans le camping car. C'est avec grand plaisir que nous avons retrouvé des fraises, des asperges, des abricots… et évidemment des kiwis!
Si c'était à refaire, nous ne visiterions que l'île du sud, en 1 mois cela nous aurait permis d'aller vers Dunedin, le Milford Sound,… L'île du nord (c'est ce à quoi  nous nous attendions d'après les récits d'autres voyageurs) nous a paru moins intéressante que l'île du sud, les paysages sont plus "plats", moins sauvages.
Au rayon des désagréments, les sandfly ont fait l'unanimité. Il faut imaginer des nués de moustiques faisant le siège du camping-car à la nuit tombée et s'infiltrant dans chaque interstice. On en regretterait presque les moustiques de Thaïlande!


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